Nos conférences sont créées pour les adhérents de l’association et sont donc gratuites – comprises dans leur adhésion – mais elles sont ouvertes à tous au tarif normal de 6 euros ou de 2 euros (étudiants), Salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat, Toulouse. Sans réservation
Jeudi 18 janvier 2018 – 18h
Jean-Louis Augé, Directeur des musées de Castres pour la traduction du fameux traité de la peinture européenne écrit par PACHECO (maitre de Velasquez) en 1649.
Jeudi 15 mars à 17h30
Guy Ashell de Toulza, Professeur honoraire d’histoire de l’art
« Raymond LAFAGE est un exceptionnel dessinateur et graveur du XVIIe siècle. Né près de Lisle-sur -Tarn en 1656, il meurt accidentellement à Lyon en 1684 à l’âge de 28 ans. Elève à Toulouse de Jean-Pierre Rivalz puis à Paris à l’Académie royale, il part pour Rome à la fin de 1679 pour un an où il obtient le premier prix de l’Académie de Saint-Luc. De retour à Paris il est l’ami de l’éditeur Jean Vander Bruggen qui fait graver ses dessins. A Toulouse il rencontre Pierre Crozat qui lui achète plus de 300 dessins, travaille pour le président de Fieubet et pour les capitouls qui lui commandent 10 dessins sur l’Histoire de Toulouse pour orner la galerie du Capitole. De la fin du XVIIe au début du XIXe siècle, 41 graveurs dans toute l’Europe vont diffuser ses dessins par plus de 300 gravures. Ses œuvres se retrouvent dans toutes les grandes collections mondiales, publiques et privées.»GAT
Raymond LAFAGE, Dessinateur de génie, Enfant du pays (1656 – 1684)
Mardi 20 mars 2018 – 18h
Pascal Julien, Professeur d’histoire moderne à l’université de Toulouse Jean Jaurès II pour la présentation de la prochaine exposition du musée, Toulouse Renaissance
Mardi 3 avril 2018 – 18h
Evènement exceptionnel autour de l’Exposition Toulouse Renaissance:
Neville Rowley, Conservateur des peintures et sculptures italiennes de la première Renaissance, Musées d’état de Berlin.
Un nouveau Léonard de Vinci ? Autour du buste de Flore du Bode-Museum de Berlin.
« En 1909, le directeur des musées berlinois, l’expert renommé Wilhelm von Bode, fait l’acquisition d’un buste de cire représentant Flore, qu’il attribue immédiatement à Léonard de Vinci. Quelques semaines plus tard, un peintre amateur anglais affirme avoir créé l’œuvre de toutes pièces avec son père, quelques soixante ans auparavant. S’engage alors une immense polémique entre les partisans de l’attribution à Léonard et ceux qui ne voient dans ce buste qu’une vaste supercherie. Un siècle plus tard, le débat n’est toujours pas tranché, mais de nouvelles analyses nous permettent d’en savoir plus sur cet étrange objet, toujours conservé à Berlin. Cette conférence est également l’occasion de nous interroger sur l’activité de sculpteur de Léonard de Vinci, qui a existé avec certitude mais dont il ne reste aujourd’hui que bien peu de traces. »
Jeudi 4 octobre 2018 à 18 h
Annick Lemoine, Docteur en histoire de l’art, ancienne pensionnaire de la Villa Médicis, Directrice scientifique du festival d’histoire de l’art de Fontainebleau.
Nicolas Régnier, (vers 1588 – 1667) « une figure majeure et pourtant méconnue du caravagisme, également marchand d’art de haute volée et collectionneur de renom »
Né à Maubeuge, formé à Anvers, marié à Rome, établi définitivement à Venise, adepte de Caravage, promoteur du Beau idéal, Régnier, est à bien des égards, une personnalité singulière. Flamand par son lieu de naissance, Français par la langue, Italien par adoption, il réalise toute sa carrière dans la péninsule italienne. A Rome d’abord, où il s’impose comme l’un des principaux acteurs du renouveau caravagesque, à l’origine d’une série d’inventions des plus originales, parfois d’une audace inégalée : un double portrait stupéfiant, une Farce inédite, un Homère bouleversant, une scène de taverne mélancolique.
A Venise, où il s’établit en 1626 jusqu’à sa mort en 1667, Régnier poursuit une voie originale. A un double titre — comme introducteur de l’art de Caravage et promoteur de l’idéal classique —, il compte au nombre des protagonistes majeurs du renouvellement de la peinture vénitienne du XVIIe siècle. Ces années mènent Régnier au sommet de la gloire. A la réputation de peintre excellent s’ajoute celle du collectionneur et du marchand d’art : un marchand de renommée internationale, capable de négocier pour les princes d’Italie les affaires les plus importantes de l’époque ;
Nicolas Régnier – par l’audace de ses inventions, le talent de son pinceau, la diversité de ses activités – se place parmi les grands noms de la peinture du XVIIe siècle.
Jeudi 15 novembre 2018 à 18 h
Cédric Michon, Directeur des Presses Universitaires de Rennes (PUR), professeur d’histoire moderne à l’université de Rennes.
Véronèse, Une fête pour l’oeil
« Cette conférence entend montrer comment Véronèse, par la fermeté de son dessin, sa science de la perspective et la luminosité solaire de couleurs resplendissantes est un précipité d’intelligence picturale mise au service du faste et de la gloire de Venise »
Jeudi 6 décembre 2018 à 18 h
Cendrine Vivier, Historienne de l’art diplômée de l’Ecole du Louvre, Conférencière agréée par le Ministère de la Culture.
Picasso, Bleu et rose.
Musée d’Orsay du 18 septembre 2018 au 6 janvier 2019
Cette exposition, unanimement saluée par la critique et le public retrace 6 années de la vie et l’oeuvre du jeune Pablo PICASSO (1881-1973). Six années cruciales au cours desquelles le jeune prodige vit entre l’Espagne et Paris.
Produite par le musée d’ORSAY et le musée PICASSO de Paris, elle réunit trois cents oeuvres et documents. Les prêts viennent du monde entier, y compris des collections particulières rarement montrées. Elle permet d’approfondir l’approche de ces six années, d’affiner la chronologie des oeuvres et de toucher au plus près le génie d’un artiste en construction, à la recherche de son propre chemin, comme il le dit lui même.