Pour la 1ère partie de l’année 2015, nous avons proposé trois études en lien avec nos voyages et sorties de ce semestre:
Soulages pour notre sortie à Rodez, Mondrian et Van gogh pour notre voyage en Hollande.
Lundi 9 mars 2015, 18h:
Isabelle GIRODET, historienne de l »art.
Diplômée de l’Ecole du Louvre, Isabelle Girodet collabore très règulièrement avec la Fondation Dina Vierny (Musée Maillol), avec les Amis de Musées (Blérancourt, Louvre, Amiens..) et travaille tous les mois pour le service culturel du 1er Ministre et celui de la Cour des Comptes.
Piet MONDRIAN, inventeur du Néo-Plasticisme: nouvelle image du monde.
Mardi 31 mars 2015,18h30:
Benoit DECRON, Directeur des musées de Rodez, musée Puech, Fenailles et Soulages:
Pierre SOULAGES, peintre du noir et de la lumière, le plus grand peintre de la scène française actuelle.
Lundi 18 mai 2015,18h
Sylvie Patry, Conservateur en chef au musée d’Orsay pour les collections de peinture impressionniste et post-impressionniste.
Amsterdam-Paris : la Hollande et les avant-gardes françaises, de l’impressionnisme à Vincent Van Gogh
« Lorsque Vincent Van Gogh s’installe à Paris chez son frère Theo, marchand d’art, en 1886, il fait la découverte décisive de la peinture moderne française, non seulement celle de l’impressionnisme mais également de ce qu’on appellera le post-impressionnisme (Gauguin, Emile Bernard, Seurat ou Signac). Il n’est pas le seul artiste hollandais à venir travailler à Paris.
Cette conférence a replacé le parcours et l’oeuvre de Van Gogh dans le contexte plus vaste des échanges entre Hollande et France, à l’heure où des peintres comme Monet ou Renoir par exemple font le voyage aux Pays-Bas. »
Jeudi 1er octobre 2015 à 18h
Cedric Michon, normalien, agrégé d’histoire, professeur d’histoire moderne à l’université de Rennes a consacré plusieurs ouvrages à François Ier et à sa cour. Il vient de publier un dernier livre: François 1er, les femmes, le pouvoir et la guerre.
Image de François 1er dans la peinture, mythe ou réalité? » Tout le monde croit connaître François Ier, que l’on résume souvent à la charge de Marignan, à l’adoubement par Bayard et à l’amitié avec Léonard de Vinci. Ces images d’Epinal ont, pour une bonne part, été façonnées par la peinture du XIXe siècle dont les manuels scolaires ont reproduit les images jusqu’aux années 1970. Ces images véhiculent un mélange de vérité et de contresens qu’il est intéressant d’essayer de démêler car elles ont joué un rôle essentiel dans la construction de notre roman national. C’est donc la question de l’image du roi, entre la légende et les faits, que se propose d’aborder cette conférence en s’appuyant sur quelques œuvres originales, parmi lesquelles Le Christ sur la montagne d’Edouard DEBAT-PONSAN conservé au musée des Augustins. «
Jeudi 3 Décembre 2015 à 18h (1ère conférence d’une série de trois autour de l’exposition sur les Figures de fantaisie)
Blaise Ducos est conservateur au département des Peintures du musée du Louvre, en charge des collections de peinture flamande et hollandaise des XVIIe et XVIIIe siècles.
Son actualité est la préparation en qualité de co-commissaire de l’exposition sur « Vermeer et les maîtres de la peinture de genre » qui se tiendra en 2017 à Paris, Dublin et Washington.
Visages hollandais du Siècle d’or : modèles, études, chefs-d’œuvre.
« L’art hollandais du XVIIe siècle – le Siècle d’or – nous a laissé de très nombreux portraits peints. L’élite néerlandaise, fière de sa réussite économique, souhaitait se faire représenter. C’était une manière de s’affirmer vis-à-vis des monarchies européennes, l’Espagne en premier lieu. Ces nombreux visages de bourgmestres, marchands, banquiers et autres amiraux de la flotte de la Compagnie des Indes ne doivent pas être confondus avec un autre groupe de tableaux, distinct, montrant aussi des personnages. Les Hollandais, en effet, développèrent l’art de la figure de caractère comme jamais auparavant : Vermeer, Hals, ou encore Rembrandt sont les noms les plus connus de ces peintres qui s’en firent une spécialité. De telles études s’arrachaient alors sur le marché de l’art. C’est ce genre, mêlant éléments d’observation sur le vif et prise de distance, que nous présenterons. Ce détour devrait être d’autant plus savoureux si l’on se souvient du goût des Français au XVIIIe siècle pour l’art du Siècle d’or. »